Nos invisibles, Charlotte Bonnefon.
Editions Cambourakis
« … les traîne-bruyères. C’est ainsi que l’on nomme celles qui ont bu le sirop des chemins et en ont pris le goût.«
Espagne, Algérie, France : des femmes se mettent en route, quittent ce qu’elles connaissent, s’exilent. Victimes parfois, déterminées la plupart du temps, fragiles et souveraines, elles construisent un écosystème à travers les âges et l’espace.
C’est cette phrase exactement (celle citée en haut de ce post et mentionnée sur la quatrième de couverture du livre) qui m’a happée et m’a donné envie de découvrir ce texte. Elle m’a instantanément évoqué des sentiers cachés dans la montagne, le soleil, les pierres et la poussière. Elle a aussi fait surgir dans ma mémoire de nombreux personnages féminins, aimé au travers des romans.
Mais, et j’en ai été désolée, cette magie s’est évaporée au gré des fragments. Je n’ai pas su la convoquer à nouveau. Je me suis perdue dans les échos et les très nombreux brins tissés ensemble.