Celles qu’on tue, Patricia Melo.
Traduit du portugais par Elodie Dupau.
Editions Buchet Chastel
« Peu importe qui vous êtes. Peu importe votre classe sociale. Peu importe votre profession. Être une femme est dangereux. »
Une jeune avocate de Sao Paulo part dans l’Acre (une des régions où se développe la forêt amazonienne) pour couvrir le procès des assassins d’une jeune indigène. Elle y découvre une épidémie silencieuse de féminicides et l’exploitation avide de la forêt. Plongeant dans des cérémonies rituelles sous hallucinogènes pour reprendre la main sur son passé et faire face à ses propres épreuves, elle tente de s’appuyer sur la sororité pour lutter contre l’injustice.
J’ai été déçue par ce roman luxuriant qui m’a paru trop éparpillé et fantasque. Il est brutal et cru, ce qui n’est pas pour me déplaire, et traite d’un sujet auquel je suis très sensible mais j’ai trouvé sa construction assez lourdingue. C’est comme si l’autrice avait voulu mettre énormément de choses dans son texte et n’avait pas tellement fait le tri…