Sur les terres du loup, Cherie Dimaline.
Traduit de l’anglais par Paul Gagné et Lori Saint-Martin.
Editions Buchet Chastel
« Le territoire qu’ils traversaient avait beau être aussi familier que le battement de son cœur, Joan n’était pas certaine de savoir où elle était.«
Une femme en peine cherche depuis plus d’un an son mari, disparu après une dispute où elle a refusé de vendre ses terres à des promoteurs. Est-il mort ou bien a-t-il choisi de la quitter ? Elle ne peut se résoudre à aucune de ces deux possibilités. Lorsqu’elle est attirée par ce qui paraît être sa voix sortant d’une tente évangéliste sur un parking paumé, elle découvre un homme ressemblant en tout point à son mari mais portant un autre nom et ne la reconnaissant pas. Qui est ce révérend troublant : un étranger ou bien son mari sous emprise ?
J’avais énormément aimé son roman Pilleurs de Rêve (une dystopie au cœur de la première nation métisse) et j’ai eu plaisir à découvrir ce polar nourri d’imaginaires et de visions. L’écriture de Cherie Dimaline est fluide et très évocatrice. J’aime toujours autant ce mélange entre croyances, coutumes et enjeux politiques…