La revanche du petit juge, Mimmo Gangemi.
Traduit de l’italien par Christophe Mileschi.
Editions Points.
« Dans des métiers comme le leur, les désagréments ont vite fait de se transformer en un trou de plus à la boutonnière.«
Alberto Lanzi a la quarantaine. Il est divorcé et ne s’occupe pas vraiment de son fils car il est très occupé par ses conquêtes féminines, ses bonnes bouffes entre potes et ses soirées poker. La journée est il est juge – mais sans trop se fouler – dans sa petite ville de Calabre.
Lorsque son meilleur ami (un procureur intègre) est assassiné, le quotidien du petit juge est secoué. Il se met peu à peu à reconsidérer sa vie, l’image qu’il offre à son fils, et – contre toute attente – décide de mener l’enquête qui ne lui est pas confiée sans jamais rien lâcher.
J’étais contente de lire un bon polar italien de facture bien classique. Comme pour les romances, j’aime parfois me lover dans les conventions d’un style, y trouver les étapes attendues et en apprécier la maîtrise.
Ici, les jeux du pouvoir sont très bien rendus, tout comme la transformation d’un individu médiocre en un homme déterminé à défendre ses valeurs. Cette revanche du petit juge m’a semblée particulièrement juste.
