A prendre ou à laisser, Lionel Shriver.
Traduit de l’anglais par Catherine Gibert.
Editions Belfond
« – C’est la meilleure façon de tirer sa révérence, martela-t-il. À nos conditions, chez nous, quand nous sommes encore sains d’esprit et capables de nous reconnaître mutuellement, de nous embrasser pour nous dire au revoir. Avant que nous tombions dans la déchéance et l’humiliation.«
Le père de Kay meurt de vieillesse dans des conditions éprouvantes pour lui et son entourage. Dix ans de démence et de dépendance ont traumatisé sa fille qui, sur une proposition ferme de son mari, accepte d’en finir avec la vie à leurs quatre-vingts ans respectifs. Une petite boîte avec les comprimés nécessaires prend place dans leur réfrigérateur pour leur rappeler cette échéance et la rendre possible.
A partir de là, le roman bifurque en poursuites alternatives et propose douze variations autour de cette décision.
Je suis me suis totalement ennuyée dans cette lecture ! J’étais sensible au point de départ du roman et séduite par l’idée des variations à partir des mêmes prémices mais alors … quelle tannée 😣
J’ai eu l’impression de regarder un exercice de gymnastique répétitif, sans grâce et sans énergie.
Je me suis même demandé si l’auteure avait voulu écrire ce livre ou bien si c’était une commande réalisée à contre-cœur, c’est dire ! Longues dissertations brouillonnes sur des sujets de société, personnages sans épaisseurs et peu sympathiques, je ne sais pas comment j’ai réussi à terminer cette lecture. 😳