Bénis soient les enfants et les bêtes, Glendon Swarthout.
Traduit de l’américain par Gisèle Bernier.
« Nous naissons les mains souillées du sang des bisons. Dans notre préhistoire à tous apparaît la présence atavique de la bête. Elle broute les plaines de notre inconscient, elle piétine notre repos, et dans nos rêves nous crions notre damnation. Nous savons ce que nous avons fait, nous qui sommes un peuple violent. »
Six adolescents cabossés sont envoyés par leurs parents dans un camp de vacances en Arizona pour s’endurcir… et se conformer à une certaine idée américaine de la virilité. Rejetés par les autres adolescents, ils se rencontrent et vont résister à leur façon à cet environnement réducteur par une action grandiose et inattendue.
J’ai apprécié ce livre pour sa capacité à raconter les liens qui se nouent entre adolescents écartés du jeu, pour sa démonstration également du détournement de la norme par des marginaux… mais je suis néanmoins restée un peu sur ma faim trouvant le texte très/trop classique dans la forme.