Ma famille et autres animaux, Gérald Durrell.

Traduit de l’anglais par Leo Lack.

« J’appris bientôt une fâcheuse nouvelle: on m’avait trouvé un autre précepteur. C’était, cette fois, une certain Kralefsky, produit d’un mélange confus de nationalités, mais de prédominance anglaise. La famille m’informa que c’était un homme très gentil et qui, de plus, s’intéressait aux oiseaux, de sorte que nous étions faits pour nous entendre. Mais ce dernier détail ne m’impressionna pas le moins du monde. J’avais rencontré bien des gens qui prétendaient s’intéresser aux oiseaux et qui, après un interrogatoire serré, se révélaient être des plaisantins incapables de faire la différence entre un rouge-queue noir et un rouge-queue ordinaire. J’étais certain que la famille avait simplement inventé la chose pour me rendre l’épreuve moins désagréable et que sa réputation d’ornithologue était fondée sur le fait qu’il avait eu un canari à quatorze ans.« 

La famille Durrell s’installe à Cordon pour fuir le climat britannique. Elle y emporte son excentricité et son humour tout british. Gérald a 10 ans et une passion pour les animaux qui peut enfin rayonner en toute liberté dans ce lieu paradisiaque. .
Honnêtement, les récits naturalistes ne sont pas trop ma cup of tea et je me suis parfois ennuyée… mais j’ai aussi eu des moments de grâce et de franche rigolade en le lisant !

Et puis, c’est l’occasion de découvrir Lawrence Durrell en grand frère grandiloquent et égocentrique et ça m’a beaucoup amusée 😊