Celle qui attend, Camille Zabka.

« Un instant infime, tout appliqué qu’il était à écrire, il s’est cru libre. Libre de pouvoir descendre sur les quais, pour aller saluer Clément au Bistrot des Augustins. Prendre un verre même peut-être. Il en est tout étourdi. Il a cru qu’il était libre. Il a cru aux arbres derrière la fenêtre, aux péniches, aux pavés, au vent qui vient de loin, aux odeurs de marrons grillés. Il a cru au goût du vin, au brèves de comptoir. Il a cru qu’il irait guetter le passage de Pénélope rentrant du travail devant le restaurant où ils gardent les voitures.« 

Un jeune père de famille est soudainement emprisonné pour un délit somme toute relativement minime. Il découvre l’univers carcéral, ses codes, son arbitraire et son temps qui s’étire. Pour faire face et demeurer l’homme qu’il est, il écrit à sa femme et sa fille qui viennent de partir pour l’Allemagne.

Un premier roman fondé sur une histoire vraie et un récit qui m’a laissé un peu sur ma faim : les émotions sont là bien sûr (je ne suis pas bien difficile à émouvoir 😉), la tension est bien rendue mais je n’ai pas trouvé assez de singularité à l’écriture.

Merci @leslecturesde_pauline pour cette idée de lecture : ton post m’avait donné très envie. Cela n’a pas marché pour ce coup-ci mais c’est le jeu 😊