Celles qui ne meurent pas, Anne Boyer.
Traduit de l’anglais par Céline Leroy. @celine2405
Editions Grasset
« Je préférerais ne rien écrire du tout plutôt que de faire la propagande du monde tel qu’il est. »
A 41 ans, l’auteure se voit diagnostiquer un cancer du sein très agressif. Prise en main par l’institution médicale, chimiothérapie et double mastectomie sont planifiées. Les soins sont coûteux, impossible d’arrêter de travailler.
Ce texte décortique les épreuves traversées, visibles comme intérieures, essaie de mettre à nu tout ce que les conventions et le langage dissimulent de la maladie.
Convocant de grands textes sur l’expérience du point de vue du malade et interrogeant leurs travers, ce récit mêle éléments physiques et mentaux saisissants.
Entre essai et témoignage, j’ai été marquée par ce corps à corps avec l’écriture et la maladie.
Je pense sincèrement n’avoir compris que 30 à 40% du texte (la pensée et la réflexion de l’auteure m’ont paru exigeantes) mais il m’a totalement saisie. J’y ai senti une rage et une intelligence que j’admire.
Merci à toi @readreadbird pour m’avoir donné envie de lire ce bouquin et pour me l’avoir apporté en main propre ! 🥰