Comme les amours, Javier Marias.
Traduit de l’espagnol par Anne-Marie Geninet.
@editions_gallimard
« Le monde appartient tellement aux vivants et si peu aux morts en vérité – même s’ils restent tous dans la terre et sans doute sont-ils beaucoup plus nombreux – que ceux-là ont tendance à penser que la mort d’un être aimé leur est arrivée plus à eux qu’au défunt, qui l’a vraiment subie.«
Madrid, dans un café à l’heure du petit-déjeuner, une femme regarde un homme et une femme qui s’aiment. Ils représentent pour la narratrice le couple idéal et elle s’arme pour sa journée de travail en se nourrissant de leur harmonie.
Un jour, l’homme est assassiné. C’est l’occasion pour la narratrice de rencontrer l’épouse devenue veuve, puis de nouer une relation amoureuse avec l’ami du défunt.
Je découvre cet auteur grâce au bookclub d’@palir_au_soleil, mené ce mois-ci par @silence_on_lit … et heureusement que je suis bien entourée car cette lecture aura été un vrai casse-tête ! J’ai rapidement décroché face aux réflexions et digressions de la narratrice et de l’auteur. Grâce à mes camarades de lecture, j’ai pu apprécier la virtuosité de l’écriture et le jeu de références littéraires mais cela ne m’a pour autant pas convaincue. J’ai trouvé l’exercice un peu vain.
Du coup, je vais lire un recueil de nouvelles de l’auteur pour savoir si ce format me convient mieux.