Corrosion, Jon Bassoff.
Traduit de l’américain par Anatole Pons.
« Et il y avait des moments de bonheur, des moments où je me persuadais que tout allait bien se passer, mais ces moments s’effaçaient comme des larmes dans l’obscurité, et le malheur s’infiltrait par une fissure dans la fenêtre, et il était assis confortablement dans un coin de la cabane, à me jeter des regards mauvais avec une satisfaction sinistre.«
Un roman noir horrible et une lecture difficile.
Ça commence de façon assez classique: au beau milieu de nulle part un vétéran d’Irak au visage mutilé tue un homme qui battait sa femme. La femme, bien nommée Lilith, se révèle plus supplice que prévu. En parallèle on suit les premiers pas dans la folie et dans l’horreur d’un jeune adolescent solitaire. Mais très rapidement les deux récits se mêlent dans une spirale infernale, une descente dans le Mal dans un pays oublié de Dieu mais parcouru par les prédicateurs.
C’est très noir, très violent et parfois un peu trop à mon goût.