De visu, Jim Crace.
Traduit de l’anglais par Maryse Leynaud.
Le monde d’avant n’existe plus depuis que l’Amérique a été touchée par le Flux, maladie mortelle qui a tué une grande partie de la population et démantelé l’activité économique du pays. Les survivants se hâtent vers l’Est et l’océan atlantique pour tenter une traversée vers des terres dont on dit qu’elles ont été épargnées et sont un pays de cocagne.
Un homme et une femme ayant perdu leurs compagnons se rencontrent, traversent de nombreuses péripéties et tentent de trouver l’apaisement dans un univers où la violence et les privations gouvernent les hommes.
Je suis contente d’avoir lu une dystopie qui, tout en étant sombre à souhait, s’attache à décrire un mécanisme positif : la recherche d’un équilibre personnel au-delà de la seule survie. C’est différent, reposant, ça fait réfléchir et ça fait du bien.
Je suis malheureusement moins convaincue par l’écriture que j’ai trouvé très plate et qui m’a empêchée de vraiment plonger dans le récit ou vibrer à l’unisson des personnages. J’ai l’impression d’être restée spectatrice d’un récit qui aurait pu m’emporter. Bref, une vraie frustration.
Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?
Je ne l’ai pas lu, mais j’ai Moisson, sur ma PAL, de cet auteur. J’espère que je n’y retrouverai pas cette platitude stylistique que tu évoques…
J’espère que non en effet 🙂 mais comme c’est traduit par une autre personne tu as tes chances !