Dearly, new poems, Margaret Atwood.
Un #lundipoésie avec le fantastique bookclub d’@palir_au_soleil que j’ai la joie d’animer ce mois-ci autour de Margaret Atwood !
J’ai lu le dernier recueil de poème de cette auteure prolifique : Dearly : New poems publié @eccobooks
Gravitant autour de la fuite des jours, de la perte de ceux qu’on aime, de la vieillesse et des souvenirs de l’enfance, on y retrouve certains des thèmes favoris de l’auteure. Le recueil est dédié à son mari et compagnon de plus de 40 ans.
J’ai aimé y retrouver son franc-parler parfois brutal, sa bizarrerie et son imagination fertile, ses inquiétudes politiques et environnementales. Ce ne sont pas des textes gais et ils sont assez inégaux mais dans l’ensemble, et parce que je connais relativement bien cette auteure que j’apprécie énormément, ils m’ont beaucoup touchée.
Je vous partage des extraits de deux derniers poèmes du recueil, « Dearly » et « Blackberries ».
𝗗𝗲𝗮𝗿𝗹𝘆
« (…)I make my way along the sidewalk
mindfully, because of my wrecked knees
about which I give less of a shit
than you may imagine
since there are other things, more important—
wait for it, you’ll see—(…) »
« (…) String though, we still have string.
It links things together.
A string of pearls.
That’s what they would say.
How to keep track of the days?
Each one shining, each one alone,
each one then gone.
I’ve kept some of them in a drawer on paper,
those days, fading now.
Beads can be used for counting.
As in rosaries.
But I don’t like stones around my neck.(…) »
𝗕𝗹𝗮𝗰𝗸𝗯𝗲𝗿𝗿𝗶𝗲𝘀
« (…)The hands reaching in
among the leaves and spines
were once my mother’s.
I’ve passed them on.
Decades ahead, you’ll study your own
temporary hands, and you’ll remember.
Don’t cry, this is what happens. (…) »
Bonne nouvelle : @robert_laffont publiera en Février ce recueil traduit en français par Christine Evain et Bruno Doucey sous le titre « Poèmes Tardifs » 😊