Emily, Stewart O’Nan.
Traduit de l’anglais par Paule Guivarch.
@editionsdelolivier
« Ou peut-être avait-elle vécu assez longtemps, se disait-elle pour penser à ceux qui lui étaient proches avec une irrépressible tendresse, acceptant l’idée que la vie était dure et que les gens faisaient ce qu’ils pouvaient.«
Emily a 80 ans, elle est veuve, en bonne santé, ses enfants vivent loin et ses voisins prennent soin d’elle. Elle partage ses journées entre une solitude qu’elle apprécie (mots croisés, ménage, émissions de radio, promenades du chien) et la compagnie de sa belle-sœur avec qui elle va au musée, au restaurant ou en vacances. Au fil des heures et des jours qui s’égrènent, elle pense à sa vie passée, s’agace ou fait la paix et s’acclimate à la vieillesse.
Je n’ai pas fini ce livre que je trouve pourtant très bien. Il m’a tellement plongé dans le quotidien de cette dame que j’ai fini par le lire avec la même lenteur à la fois plaisante et désespérante que celles de ses journées. 😊
J’ai préféré laisser là les 50 dernières pages et me plonger dans un autre roman plus tonique même si j’ai admiré la capacité de l’auteur à faire exister la vie et les joies simples d’une femme comme une autre.