Gravesend, William Boyle.
« La chambre de Pop était emplie de fantômes. Il asperge le fantôme de sa mère, le fantôme de Duncan, le fantôme de l’homme que Pop avait été autrefois, et il aurait voulu s’asperger aussi car il avait l’impression d’être lui même un fantôme, mais il ne le fit pas.«
Un roman noir très sombre qui trace le portrait désenchanté des enfants de Gravesend, quartier pauvre de Brooklyn. Sorti de prison, revenu d’Hollywood ou bien n’ayant jamais quitté leur quartier ils errent, comme pris dans les filets de leur attachement à leur famille et aux rues de leur enfance.
J’ai aimé cette amertume et cette tendresse dans la psychologie des personnages.