Idaho, Emily Ruskovich.
Traduit par Simon Baril.
« Quand on aime quelqu’un qui est mort, et que sa mort disparaît parce qu’on ne peut plus s’en souvenir, il ne vous reste que la douleur d’un amour non partagé« .
Une femme a tué une de ses filles, elle est emprisonnée. Son autre fille est portée disparue. Son mari tente de continuer à vivre, épouse une professeure de piano/chant qui fait peu à peu sienne cette histoire dramatique. La perte, l’emprisonnement et la démence précoce nourrissent ce roman qui porte tout à la fois sur le déclin et sur comment la nature et le souvenir peuvent devenir des antidotes.
Avec ce point de départ et ces thématiques il y avait de quoi faire un roman percutant… Au lieu de cela j’ai eu le sentiment d’errer entre les pages sans raison, avec des va et vient temporels sans intérêt pour finir ce bouquin sans que rien ne soit résolu.
Ce n’est pas tant qu’il n’y ait pas de réponse/conclusion qui m’a déçu mais plutôt la forme de dilution du récit qui a suscité mon ennui. J’ai franchement hésité à le finir…
Merci en tout cas @cunegondedelahaute dont l’avis m’a finalement décidée à lire ce livre et petit clin d’oeil @hopsouslacouette dont je rejoins l’avis : j’aime ces lectures clivantes!