Intérieur nuit, Marisha Pessl.
Traduit de l’anglais par Clément Baude.
« La menace que l’on sent mais qu’on ne voit pas, nourrie par l’imagination, cette menace-là est éprouvante, écrasante. Elle vous détruit avant même que vous ayez quitté votre chambre, votre lit, avant même que vous ayez ouvert les yeux et respiré. »
Stanislas Cordova est le maître des films d’épouvante. Il vit reclus et chacun de ses films est analysé par une communauté de fans qui l’a érigé en maître à penser, en faisant une figure inquiétante et souveraine.
Le journaliste McGrath, discrédité auprès de tous pour s’être laissé emporté par ses croyances sur le réalisateur, reprend son enquête alors que la fille de celui-ci est retrouvée morte. Persuadé que Cordova a des pratiques troubles qu’il faut dénoncer, il est prêt à se perdre dans son univers équivoque pour trouver la preuve qui le débusquera.
Accompagné de deux assistants autant déterminés que fascinés il embarque pour un voyage aux confins de l’illusion…
Un roman magistral qui se lit comme un polar, une ode aux pouvoirs de l’imagination et de la création!
Après avoir dégusté l’été dernier « La métaphysique des catastrophes » je me suis lancée dans ce deuxième pavé grâce au post de @lajolielibrairie. Merci à toi!