Je cherche l’obscurité, Emily Dickinson.
Comme chaque année, Noël a donné lieu à un échange poétique entre mon père et moi et j’ai le plaisir d’avoir reçu un recueil d’Emily Dickinson ! Encore un ! C’est quelque chose qui ne s’épuise jamais.
Celui-ci s’appelle « Je cherche l’obscurité », est en version bilingue traduit par François Heusbourg et est publié @editions.unes
Il rassemble les poèmes écrits par l’auteure à la fin de la guerre de Sécession. Sans attendre, en voilà deux extraits.
« J’ai remarqué que des Gens disparaissaient
Quand je n’étais qu’une petite enfant –
Je croyais qu’ils voyageaient au loin
Ou colonisaient les Régions sauvages –
Maintenant je sais – Ils voyageaient
Et colonisaient des Régions sauvages –
Mais le faisaient car ils étaient morts
Chose que l’on cachait à la petite enfant -«
« Les braises ardentes rougissent-
Oh Cœur à l’intérieur du Charbon
As-tu survécu à tant d’années ?
Les braises ardentes sourient – (…) »