Journal de deuil, Roland Barthes.
« Je ne souhaite rien d’autre que d’habiter mon chagrin. »
L’auteur tient ce journal après la mort de sa mère. Il pose ses saisissements, son chagrin, ses questionnements et tâtonne pour mettre en mots ce qui relève pour lui de l’expérience émotive brute.
Le propos est universel, le flux et le reflux de la peine sont perceptibles. C’est un livre-compagnon, une sorte de memento accessible pour naviguer les méandres du deuil.
C’est en même temps un témoignage d’une pensée à l’œuvre, une pensée qui essaie de donner forme au maelström de la perte. L’exemple d’un philosophe/sémiologue aux prises avec une expérience intime et qui se sert de ses outils (la pensée et le langage) pour y faire face.
Merci @startingbooks pour m’avoir remis ce titre en tête ! Cela fait plusieurs fois que je le croisais dans des lectures ou des conversations et que j’oubliais de me le noter… ça y est je l’ai lu !