« La petite bête qui monte ça me terrorifie, paroles d’enfants à un psychanalyste », Eric Didier

Un #lundipoésie saisissant avec un petit livre singulier publié chez @lenouvelattila : « La petite bête qui monte ça me terrorifie, paroles d’enfants à un psychanalyste » par Eric Didier.

Il ne s’agit donc pas d’un livre de poésie à proprement parler mais bien d’un recueil de mots d’enfants plus ou moins grands, saisis au vol par le psychanalyste dans toute la puissance du langage. Tour à tour émouvants, glaçants, enchanteurs ou sans appel ces mots laconiques ont une force d’évocation remarquable qui me donne envie d’en parler ce matin.

Je vous partage ici quelques-uns de ces aphorismes pour qu’ils vous accompagnent en ce début de semaine. N’hésitez pas à vous procurer cet ouvrage.

« L’existence me donne des soucis, je trouve pas de moyen d’évasion.« 

 » L’oubli c’est comme si les mots étaient
perdus dans un coin, tout au fond d’une armoire,
dans leur petit trou; parfois ils reviennent,
ils sont une sorte de révolte et ils reviennent
dans un coin où je peux les dire.
« 

« Le rêve c’est la rencontre; le cauchemar c’est quand
On veut aller à la mésaventure
. »