La promo 49, Don Carpenter.
Traduit de l’américain par Céline Leroy. @celine2405
« Je t’envie, dit Truscott. Tu es jeune, un petit con plein de sève. Tu vas travailler, écrire tes poèmes et peut-être que si tu as de la chance, tu seras témoin de la révolution. Moi, c’est terminé, tu sais. Ils nous ont bien lessivés et tout ce qu’on est encore capable de faire c’est de corrompre les jeunes dans ton genre. »
24 nouvelles pour dessiner le portrait d’une génération de lycéens de Portland s’apprêtant à basculer dans l’âge adulte en 1949. Drague, alcool, rêves, angoisses, soirées ratées, virées à la plage, aspirations secrètes, engagement dans l’armée tout est le début de quelque chose de personnel et de plus ou moins brutal…
J’ai bien aimé ce premier contact avec cet auteur, sa façon juste et douce-amère d’évoquer le mélange d’excitation et de mélancolie propre à la fin de l’adolescence.
Merci @palir_au_soleil et au bookclub #cemoiscionlit pour cette découverte ! Ce n’est pas le même engouement qu’avec Ursula K Le Guin 😅 mais c’est un plaisir d’étendre mon horizon de lectrice en bonne compagnie…
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