La tour de garde : Capitale du Sud, Guillaume Chamanadjian.
« Et soudain, je le perçus. C’était comme un timide pépiement qui louvoyait dans la foule. Une rumeur à la fois sautillante et fuyante. Un écho qui rebondissait de l’un à l’autre, grésillait avec les brochettes de porc rôti, ricochait sur les peaux tendues des tambours, glissait dans les poudres scintillantes, s’élevait et retombait en même temps que les éclats de voix.
Le chant de la tour de Garde.«
Le cycle de la tour de garde comporte deux trilogies : Capitale du Nord et Capitale du Sud.
Dans la trilogie de la Capitale du Sud on suit Nox, commis épicier et fin connaisseur de Gemina, ville aux multiples visages et multiples maisons, toutes rivales les unes des autres. Jeune homme joyeux appréciant la bonne nourriture et la bonne littérature, il est rattaché à la maison de la Caouane dont il est le négociateur. Lorsqu’il se découvre capable de passer dans une sorte de ville parallèle hantée par des monstres et qu’il met la main sur un recueil de poésie à la fois historique et prophétique, il devient une pièce maîtresse dans un jeu qui lui échappe.
J’ai adoré cette capitale du Sud, chatoyante, violente et profondément attachée aux récits. Nox et ses amis sont truculents et sincères. Leur apprentissage de la vie, leurs grands questionnements et leur projet d’une communauté accueillante m’ont beaucoup touchée.
