Le chemin de sel, Raynor Winn.

Traduit de l’anglais par Marc Amfreville.
@editions1018

« Nous pouvions soit être sans abri – parce que nous avions vendu notre maison et placé l’argent à la banque – et susciter admiration et envie ; soit être sans abri – parce que nous avions perdu notre maison et nous étions retrouvés sur la paille – et devenir des parias de la société. »

Histoire vraie : suite à un placement financier hasardeux, deux retraités anglais se voient expulsés de chez eux. Ils apprennent au même moment que le mari est atteint d’une maladie neurodégénérative. Sans maison et sans argent, ils se lancent avec un sac à dos chacun dans la randonnée de leur vie le long du sentier côtier des Cornouailles. Entre peurs, pluies, rencontres, nuits malaisées, paysages sublimes et repas aléatoires, ils essaient de trouver un sens à ce qui leur arrive.

J’ai été déçue par ce livre. C’est un carnet de route raconté sous un angle très particulier, documentaire et personnel. Un chemin initiatique à un âge où on les raconte peu. Cela n’a malheureusement pas été suffisant pour maintenir mon intérêt face à une écriture que j’ai trouvée très plate et répétitive.