Le chevalier inexistant, Italo Calvino.
Le chevalier inexistant, Italo Calvino.
Traduit de l’italien par Martin Rueff.
Editions Folio
« Désormais, il ne se laisserait pas impressionner par les cuirasses et les heaumes empanachés ; il savait que, derrière ces bureaux, les armures abritaient de petits bonhommes rabougris et poussiéreux. Et encore, Dieu merci, quand il y avait quelqu’un dedans ! »
Sous son armure blanche, Agilulfe est un soldat modèle de l’armée de Charlemagne. Valeureux, expérimenté, séduisant, exemplaire, il en agace presque ses camarades à qui il rappelle règles pratiques et morales. Sous le heaume pourtant, aucun corps. Le chevalier n’existe pas.
Lorsque sa légitimité est mise en doute, c’est le début d’une quête pour démontrer son lien profond à l’esprit même de la chevalerie. En cours de route, il va être accompagné par Gourdoulou – un écuyer qui lui a du mal à s’arrêter sur une seule identité et répond à mille prénoms…
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Je suis ravie d’avoir enfin lu ce dernier texte de la trilogie des ancêtres (après le Vicomte pourfendu et le Baron perché) grâce au bookclub #cemoiscionlit d’@palir_au_soleil et animé cette fois ci par @steph_bookin !
Après une lecture parfois en demi-teinte, il ne me reste finalement que du plaisir de ce roman. Il est drôle, poétique, moqueur et complètement perché 😉 Je l’ai lu parfois comme un divertissement pur, parfois comme un conte philosophique.
Du même auteur j’avais beaucoup aimé Les villes invisibles
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