Le courage des autres, Hugo Boris.
« Je n’ai pas envie d’emprunter le masque du lyrisme pour faire du beau avec du laid, des mots qui seraient des insultes à la vérité ce soir-là, je suis une merde, une lavette, un faible, un infirme. Je suis malade de la peur. J’ai la maladie de la peur. Je suis devenu la proie de ce mot.«
Alors qu’il vient d’obtenir sa ceinture noire de karaté, l’auteur est témoin d’une situation de violence dans le métro et ne réussit pas à intervenir. Cette « révélation » de sa peur et de son manque de courage l’amènent à être particulièrement attentif aux preuves du courage des autres. Il commence alors à collecter des scènes de courage et de bonté ordinaire dans les transports en commun.
Ce roman est un assemblage de ces scènes entrecoupé des réflexions de l’auteur sur la peur et nos efforts pour la surmonter.
Le principe même du livre m’attirait énormément : je croyais au potentiel universel voire philosophique de nos petites lâchetés du quotidien et de nos audaces anonymes.
Je n’ai malheureusement pas accroché à l’écriture qui n’a jamais fait décoller ce texte qui demeure, à mes yeux, uniquement anecdotique. Bref, je suis déçue.
Et vous ? Vous l’avez lu? Vous avez aimé ?
Livre lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2020