Le couteau, Jo Nesbø.

Traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier.

« Parce que dans un monde d’aveugles, je suis le borgne qui a le seul œil disponible.« 

L’inspecteur Harry Hole a replongé dans l’alcool, la femme de sa vie l’a quitté et il est mis sur la touche au sein de la police criminelle… bref, il semble toucher le fond. Mais pire est encore possible : il se réveille un matin couvert du sang d’une personne qui vient d’être assassinée. Le livre entame alors une chute vertigineuse dans encore plus de noirceur.

Je reste volontairement elliptique sur le contenu de ce polar bien nerveux qui multiplie les pistes effrayantes pour vous permettre d’en profiter pleinement.
Jo Nesbø est toujours aussi cynique : tout est en demie teinte entre humanité et sauvagerie et aucun des personnages ne sort vraiment indemne de ce pavé.
J’ai apprécié cette lecture qui m’a tenue en haleine au point que je continuais à lire une fois sortie du métro en zigzaguant entre les passants… 😂

Livre lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2020