Le cri des oiseaux fous, Dany Laferrière.
« Dès qu’on a initié le premier mouvement, on est en orbite pour ne plus atterrir. C’est la loi du mouvement perpétuel. Du moment qu’on ne bouge pas, qu’on reste dans son île, on peut dire qu’on est d’ici, de cette terre. Mais dès qu’on a quitté l’île, une fois seulement, on ne peut plus revenir. Il n’y a pas de retour possible.«
Un homme doit s’exiler, comme son père avant lui. Il doit laisser sa mère, ses amis, ses amours et son île pour échapper à la mort. Le livre est le récit d’une dernière errance, un adieu plein d’amour et de poésie pour sa terre natale.
Un immense merci @nicolascartelet pour cette lecture sublime et déchirante.