Le garçon sauvage, Paolo Cognetti.

Traduit de l’italien par Anita Rochedy.

« Si une maison a pour vocation d’être habitée, peut-être éprouvait-elle une joie tout à elle de voir à nouveau quelqu’un aller et venir avec du bois, faire du feu dans la cheminée, allumer le poêle, se laver les mains dans la cuisine. Ainsi, cette eau de neige et de roche circulait entre les murs comme de la sève dans un arbre, le feu comme du sang dans un corps.« 

L’auteur, lassé de s’être perdu en ville, se retire en montagne pour y lire Thoreau et Primo Levi et, peut-être, retrouver le goût d’écrire. Cette retraite dans les alpages entre solitude, émerveillement et joie physique le rapproche à la fois de la nature, des hommes et de lui-même.
Un texte très simple et poétique, une lecture parfaite pour la saison.