Le matériel du tueur, Gianni Biondillo

Traduit par Serge Quadruppani.
Editions Métailié.

« Ce que nous savons, c’est qu’un commando paramilitaire a libéré un détenu considéré jusqu’à hier comme un minable. Il faut des hommes, de l’argent et des véhicules, pour le faire. Ce qui signifie que nous avons quelque part en Italie des gens vraiment dangereux.« 

Milan, de nos jours : un petit délinquant érythréen s’évade lors de son transfert vers l’hôpital grâce à l’aide d’un commando mafieux. Les gardiens sont tués et les mafieux aussi.
Le petit délinquant s’est évaporé et la commissaire Rinaldi enquête sur cette affaire pour le moins déroutante. A ses côtés, son ancien amant l’inspecteur Ferraro et de jeunes enquêteurs.

J’avais envie de lire un bon polar de facture classique et de retrouver une ambiance milanaise.
C’est classique, c’est partiellement milanais mais c’est aussi plein de réflexions philosophico-poétiques qui ne m’ont pas touchées et de digressions qui m’ont ennuyées.
Je file relire un Scerbanenco !