Le peintre d’enseignes, R. K. Narayan.
Traduit de l’anglais par Anne-Cécile Padoux.
Editions Zulma
« Nos Pouranas sont remplis d’histoires de saints hommes qui flanchèrent en présence de la beauté. Les dieux, jaloux de ces hommes austères, parvenaient à ébranler leur ascétisme en se servant d’une femme très belle. La même situation se reproduisait à présent sous la forme d’une Daisy. Il avait décidé de laisser la sexualité de côté, mais les dieux en avaient jugés autrement.«
Raman est un expert en calligraphie et un peintre d’enseigne apprécié qui sait adapter son lettrage et ses couleurs aux enjeux et promesses de ses clients. Célibataire convaincu, il habite avec sa tante pieuse et vieillissante. Lorsqu’il rencontre Daisy – fervente militante du planning familial ayant pour objectif de limiter la natalité dans son pays – il est totalement pris de cours par l’attirance qu’il ressent envers elle.
J’ai lu ce roman dans le cadre du mois avec Zulma proposé par le chouette bookclub des Pages Sauvages ! Cette excursion toute en douceur dans une Inde où semblent coexister des temporalités très différentes m’a laissée un peu perplexe. Chacun des personnages suit son fil, ne souhaite pas déroger ni à ses croyances ni à ses convictions au point que le récit a fini par me sembler un peu factice.
Si vous l’avez lu, qu’en aviez-vous pensé ?