Le rire des déesses, Ananda Devi.
Editions Grasset
« Poursuivons, marchons, parce qu’il n’y a pas le choix : immobiles nous serons piétinés comme les herbes, comme les plantes, comme les vers, comme les fourmis.«
Chinti, petite fille de dix ans, grandit dans la misère aux côtés d’une mère en colère dans le quartier des prostituées d’une ville pauvre du nord de l’Inde. Dans la noirceur de son quotidien, Sadhana, une hijra influente lui prodigue des étincelles d’attention et affection. Lorsqu’un client se présentant comme un homme pieux -un swami – s’intéresse à Chinti de la plus ignoble des façons, le drame se noue et les femmes malmenées et méprisées se lancent dans la bataille…
C’est le deuxième roman de l’autrice que lis (je l’avais découverte avec « Manger l’autre ») et c’est à nouveau une déception. Je pense que je n’aime pas son écriture que je trouve assez dramatique (le sujet s’y prête nettement bien sûr) et qui me semble tellement « surjouée » qu’au lieu de révéler l’intensité des situations elle les masque plutôt. Je ne suis pas sûre de tenter la lecture d’un troisième ouvrage.