L’élue, Lois Lowry.
Traduit de l’anglais par Bee Formentelli.
Gallimard jeunesse
« Les brins de fils se mirent à lui chanter des espèces de chansons. Ce n’était pas des mots, ni des sons, mais une pulsation, un frémissement entre ses doigts. A croire qu’ils étaient vivants. Pour la première fois, ses doigts ne guidaient pas les fils, mais au contraire, leur obéissaient et allaient où ils voulaient.«
Kira est une jeune fille aux remarquables talents de brodeuse. C’est ce qui lui permet de trouver sa place, malgré sa jambe tordue, dans une société violente où toute faiblesse est bannie. Lorsque sa mère meurt, Kira est envoyée au palais pour restaurer la robe rituelle où est représentée toute l’histoire de son peuple. Son apprentissage la mènera vers un nouveau monde et de nouvelles amitiés mais la conduira également à questionner les fondations même de sa culture.
Une lecture en demi-teinte : j’apprécie toujours la capacité de Lois Lowry à installer un univers et à faire réfléchir son lectorat mais j’ai trouvé ici que beaucoup de « questions » restaient sans réponse (et je ne suis pas sûre qu’elles se trouvent dans le 3ème volet de ce quatuor).
J’aurais aimé que le livre se poursuive encore un peu.
Et si les récits symboliques autour de la broderie vous intéressent je vous conseille l’excellente novella Spin de Nina Allan !