Les braises, Sandor Maraï.

Traduit du hongrois par Marcelle et Georges Régnier.

« Ils restaient sous le figuier de longues heures et écoutaient la mer dont le bruit leur était familier. Ne bruissait-elle pas comme la forêt chez eux ? L’enfant et la nourrice songeaient que, dans l’univers, tout se tient.« 

Un général à la retraite s’apprête à accueillir dans le château familial, au beau milieu de la nature et des forêts, un ami de jeunesse qu’il n’a pas revu depuis 41 ans. Après une partie de chasse décisive celui-ci a en effet disparu sans explication. Depuis, la vie a passé mais les deux hommes semblent avoir attendu ces retrouvailles comme un point d’orgue essentiel qui leur permettrait d’ordonner leur vision du monde, des hommes et de leur amitié.

Ce roman m’a laissé une impression assez ambivalente.
J’ai trouvé certaines descriptions vraiment sublimes (de la nature, des sentiments de la jeunesse, de la vie solitaire au château) mais j’ai aussi été exaspérée par les méditations que j’ai trouvé confuses de ces deux vieux messieurs. (Enfin un surtout car l’autre sert juste de « support » et ne fait que glisser quelques phrases ici ou là…).
J’ai trouvé le tout un peu trop théâtral à mon goût en fait mais certaines images me resteront en tête.

Merci quand même @toutcequejaimais pour ce conseil de lecture ! 😉