Les dames de Cranford, Elizabeth Gaskell.

« Avant toute chose, disons que Cranford appartient aux Amazones. Tous les locataires d’une maison dont le loyer excède une certaine somme sont des femmes. Si un couple marié vient à fixer sa résidence dans la ville, d’une manière ou d’une autre l’homme disparaît. Ou bien la peur le glace à l’idée d’être le seul élément masculin dans les soirées de Cranford et on n’en parle plus, ou on explique son absence par les devoirs de son régiment, les astreintes de son bateau, ou encore par des affaires qui le retiennent toute la semaine dans le grand centre commercial de Drumble, une ville qui n’est séparée de Cranford que par trente kilomètres de chemin de fer. Bref, quoiqu’il advienne de ces messieurs, il n’y a pas à Cranford trace de leur existence. » 

Une jeune femme raconte la vie de Cranford, bourgade rurale du nord de l’Angleterre principalement habitée par des femmes à l’époque victorienne. Thé, conversations, loisirs respectables, pauvreté relative et grand sens moral dressent le décor d’un univers touchant et parfois ridicule dépeint avec un humour et une ironie toute British. 

J’ai lu ce livre en amont de la rencontre du #livresetparlotte d’Avril de Charlotte Parlotte et j’ai hâte de pouvoir en discuter avec d’autres lecteurs/lectrices le 25 Avril prochain !

Traduit de l’anglais par Pierre Goubert.