Les manuscrits ninjas, Fûtarô Yamada.

Les manuscrits ninjas

Traduit du japonais par Suzuki Fumihiko, Vanina Luciani, Patrick Honnoré, Momomi Machida.
Editions Picquier

Dans le Japon médiéval, un seigneur pervers fait assassiner tout un clan qui s’était rebellé contre lui. Sa garde rapprochée – les sept lances d’Aizu, des hommes au sommet de leur art guerrier et aux pouvoirs presque surnaturels – se chargent du travail sans hésiter à pénétrer dans un monastère réservé aux femmes. Seules sept jeunes femmes survivent : elles ont dès lors pour seul objectif de venger leurs proches pour sauver l’honneur du clan. Elles seront soutenues dans cette quête par la responsable du monastère qui les met en relation avec un samouraï solitaire et impertinent. Il va avoir la lourde responsabilité de les former au combat et à l’art de la ruse guerrière…

Un roman fleuve parfait pour mes vacances ! De l’action, des rebondissements, un autre pays, une autre époque, des personnages nombreux et des alliances complexes, une logique d’apprentissage, de l’humour : quel plaisir de se laisser embarquer par cette épopée ! (Dans la foulée, j’ai regardé les Sept samouraïs pour ne pas quitter cet univers).
Bien sûr on peut trouver pas mal de défauts à ce roman (notamment une psychologie très simplifiée des personnages et une façon de parler des rapports femmes-hommes assez peu subtile) et j’ai parfois eu du mal avec ce qui ressemble à une surenchère gore mais j’en ai pris mon partie pour ne pas me priver d’une lecture haletante.
(Et comme livre et marque page m’ont été offerts par l’ado, c’est double plaisir ! )