Les pierres, Hikaru Okuizumi.
Traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle.
Actes Sud
« Ainsi, quand tu ramasses une pierre dans le lit d’une rivière, tu peux toujours la regarder avec indifférence, cela n’empêche pas qu’elle ait des liens avec toi. «
Un homme est revenu de la guerre hanté par une violence extrême et fasciné par les pierres. Son traumatisme et sa passion sont nés de rencontres faites au fond d’une grotte dans la jungle alors qu’il était entre la vie et la mort.
De retour chez lui, il se construit un quotidien modéré fait de routines, fonde une famille, développe son commerce et s’adonne à la géologie. Observation de la nature, émerveillement face à la beauté des pierres, précision du classement et solitude dans l’analyse nourrissent sa vie intérieure.
Un drame familial va le replonger dans la tourmente, l’obliger à affronter ce qu’il a enfoui en lui et le conduire à nouveau vers l’indicible…
Quel livre magistral ! J’ai l’impression que tenter d’en dire quelque chose en amoindrit le sens mais je voudrais aussi vous convaincre de le lire sans plus attendre.
Il est court, il est beau, il est vertigineux.
Il m’a bouleversée et fait réfléchir.
Un très grand merci @parande.mordanist pour ce conseil de lecture ! Tes publications me font découvrir de nouveaux rivages…