L’idée ridicule de ne jamais te revoir, Rosa Montero.
Traduit de l’espagnol par Myriam Chirousse.
Editions Metailie
« On dit que l’humanité peut être divisée entre ceux dont l’enfance a été un enfer, et dans ce cas ils vivront toujours hantés par ce fantôme, et ceux qui ont joui d’une enfance merveilleuse, pour qui c’est encore pire parce qu’ils ont à jamais perdu le paradis. »
Alors que son mari vient de mourir, Rosa Montero est missionnée pour rédiger la préface du journal que Marie Curie a écrit juste après le décès de Pierre Curie. Au cœur de son bouleversement personnel, elle part en immersion dans la vie de cette femme remarquable et y découvre peu à peu de nombreux échos avec sa propre vie.
J’ai choisi de lire ce livre après avoir beaucoup apprécié « Le danger de ne pas être folle » et y avoir trouvé matière à réfléchir et à m’inspirer. Il me permettait également de poursuivre mes lectures sur la thématique du deuil.
J’ai malheureusement été très déçue de ma lecture : là où le ton familier et pédagogue de l’autrice avait fait mouche pour moi sur la question de la folie, il m’a ici semblé quelconque et sans attrait. J’ai eu le sentiment qu’elle enfonçait des portes ouvertes et ce que j’apprenais sur Marie Curie (et qui m’a intéressé) n’était pas suffisant pour que cette impression se dissolve.
Un raté pour moi, donc.