Miss Islande, Auđur Ava Ólafsdóttir.
Traduit de l’islandais par Eric Boury.
Editions Zulma
« Je me livre à un exercice de calcul mental. Si je travaille neuf heures et que je dors sept heures, il m’en restera chaque jour huit heures pour lire et écrire. Si j’ai envie d’écrire la nuit, personne ne m’en empêchera. Personne non plus ne m’y encouragera.«
Dans l’Islande des années 60, une jeune femme quitte la campagne pour la capitale afin de devenir écrivain.
Autour d’elle gravitent d’autres personnes en quête de création et de liberté : son amie d’enfance devenue épouse et mère de famille sans avoir pour autant assouvi sa soif d’écriture qu’elle dissimule, son ami marin qui, lui, dissimule son homosexualité et rêve de réaliser des costumes entre deux campagnes de pêche et enfin son « amoureux », poète en quête de reconnaissance et d’inspiration.
Un roman très doux et très fort sur l’urgence créative, ce qui l’empêche, ce qui la nourrit et sur des amitiés respectueuses et particulières. J’aime cette écriture à la fois mélancolique et sans concession !
Si vous l’avez lu, je suis preneuse de vos avis et clés de lecture en MP sur la fin de ce bouquin qui m’a complètement saisie…