N. P, Banana Yoshimito.
Traduit du japonais par Dominique Palmé et Kyoko Sato.
@editionsrivages
« Et pour la première fois, j’ai éprouvé un profond intérêt à l’égard des mots qui, à peine exprimés, nous échappent. Outil qui renferment à la fois l’instant et l’éternité. »
Plusieurs années après le suicide de son amant qui traduisait alors un recueil de nouvelles supposément maudit, une jeune femme fait la rencontre des enfants de l’auteur du texte. Fasciné par leurs personnalités et leur mode de vie, elle gravite autour d’eux et les observe avec mélancolie.
Quel étrange roman ! Il m’a profondément mise mal à l’aise dans sa façon presque anodine de parler de l’inceste et de décrire des comportements morbides. Il m’a pourtant touchée par sa lenteur, sa curieuse douceur et par les descriptions très évocatrices du climat, des odeurs et des atmosphères.
Je suis donc assez perplexe et je me dis qu’il me faudra lire un autre texte de cette autrice pour démêler cela.
Merci à l’amie d’une amie toulousaine (vivant leurs vies de lectrices loin d’Instagram) pour ce conseil de lecture déroutant !