Nos richesses, Kaouther Adimi.
« Que vas-tu faire des livres ? – Le propriétaire veut que je les jette. – Les jeter ? Tu ne vas pas les jeter. Jeter des livres ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? – Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? – Donne-les, garde-les, peu importe mais ne mets pas des livres à la poubelle.«
En 1935, à Alger, un jeune homme se lance et ouvre une librairie, galerie, maison d’édition. Son premier texte publié sera de Camus, suivront d’autres grands noms convaincus par ce projet visant à faire rayonner la littérature méditerranéenne.
En 2017, un étudiant parisien est envoyé à Alger pour vider la librairie et la remettre à neuf en vue de l’ouverture d’un magasin de beignets.
Entre ces deux dates, le destin d’un beau projet pris dans les tourments de l’accès à l’indépendance et dans les limites des amitiés.
Le sujet (la librairie et les éditions Charlot ayant existé) m’attirait beaucoup mais je n’ai malheureusement pas accroché à l’écriture que j’ai trouvée trop simple à mon goût. Quelques passages m’ont saisie mais pas assez pour que ce livre ne m’intéresse vraiment.
Merci @papiercrepon pour cette idée de lecture!