Ouvre les yeux, Matteo Righetto.
Traduit de l’italien par Anne-Laure Gonin-Marquer
« Tu imagineras vos deux silhouettes, toutes petites, infimes et inutiles dans cette beauté majestueuse et infinie. Tu imagineras vous découvrir et vous apercevoir, réfugiés dans le ventre de cette montagne, loin de tout. Tu ressentiras le poids et l’ivresse de votre solitude ; tu sentiras que vous êtes êtes isolés et dissimulés aux yeux du monde comme seule peut l’être une touffe d’herbe sous une épaisse couche de neige.«
Un homme et une femme se retrouvent, un certain temps après leur divorce, pour faire l’ascension du mont Latemar dans les Dolomites. Cette marche commune dans les montagnes est à la fois le fruit d’une promesse et d’un drame, une sorte de pèlerinage.
Le récit est construit par petites touches, circulant dans le temps, et dessine peu à peu les contours d’une intimité qui persiste.
L’idée est très belle et aurait pu m’émouvoir aux larmes. Au lieu de ça je ressors plutôt déçue de cette lecture qui n’a pas réussi à m’emporter. De beaux moments dans la nature, parfois un mot qui touche au cœur mais pas assez pour que ce livre me marque et c’est bien dommage.
Merci @virginie_vertigo pour ta chronique qui m’avait donné envie de découvrir ce roman !