Parable of the sower, Octavia E. Butler.
« All that you touch You Change.
All that you Change Changes you.
The only lasting truth is Change.
God is Change.«
Dans la Californie des années 2020, le monde tel qu’on le connaissait s’est écroulé entre désastre écologique, crises sanitaires, disparités immenses entre pauvres et riches et violences accrues. Lauren, fille de pasteur, vit dans une communauté fermée de pauvres un peu moins pauvres car ils ont toujours un toit et qu’ils ont réussi à maintenir une entraide leur garantissant de quoi se nourrir et se protéger de l’extérieur. Elle est hyperempathique, ce qui veut dire qu’elle ressent physiquement la douleur et le plaisir des autres. Il lui faut pourtant cacher cette singularité qui la fragilise et l’isole des autres.
Alors que la violence assaille sa communauté, elle commence à développer une nouvelle spiritualité pleine d’espoir et fondée sur la notion de changement.
Lorsque sa famille meurt et que sa communauté est dévastée par le feu, elle se retrouve sur la route avec ses seules convictions et sa volonté de survivre pour inventer des lendemains…
Un livre magistral et saisissant ! Bon, déjà bien sûr c’est dur de lire un livre écrit il y a 27 ans et de ne pas être bousculée par la prescience de l’auteure et la force une fois de plus démontrée de la fiction pour préfigurer le futur des hommes. Les idées ensuite sont simples et profondes, les personnages ont une réelle épaisseur et le récit sait maintenir une tension jusqu’au bout.
Alors, quand en plus l’héroïne est une jeune fille noire qui se révèle en tant que théoricienne et leader persistant : c’est un chef-d’œuvre !
.
Un grand merci @ledevorateur pour ta chronique qui m’a fait connaître et acheter ce livre en septembre et @palir_au_soleil pour la tienne qui m’a fait piocher ce livre dans ma PAL il y a quelques jours ! Je compte bien enchaîner avec Parable of the Talents que je viens de commander mais aussi découvrir Kindred de la même auteure et que conseille @parlezmoidelivres 😊
2 thoughts on “Parable of the sower, Octavia E. Butler.”