Propriété privée, Julia Deck.
Editions de Minuit
« Plus ils approchaient de la place, plus les commerces se réduisaient à deux catégories : les pompes funèbres et les agences immobilières. Tous ces morts, sans doute, qui libéraient leurs appartements et offraient des opportunités.«
La narratrice et son mari viennent d’accéder à la propriété et d’emménager dans un petit lotissement écologiquement responsable où le voisinage promet d’être charmant. Elle travaille dans l’urbanisme, il est dépressif et reste chez lui toute la journée.
Bien sûr, ils vont déchanter. La maison est mitoyenne, l’intimité très relative, les voisins hypocrites … la tension monte rapidement.
J’attendais avec un plaisir anticipé l’humour cynique et la noirceur de l’auteure (dont j’avais beaucoup aimé le Viviane Elizabeth Fauville) sur ce sujet forcément délectable et je me suis profondément ennuyée.
Tout m’a semblé factice, surfait, quelconque et assez agité. J’en suis très surprise et très déçue.
Vous l’avez lu ? Il vous a plu ?