Étiquette : Littérature américaine

Viens voir dans l’Ouest, Maxim Loskutoff

Traduit de l’américain par Charles Recoursé..« Je me suis demandé si mes parents avaient déjà connu des journées comme celle-ci, quand j’avais l’âge de Gigi. Si tout le monde connaissait des journées comme celle-ci. Marcher trop longtemps, aimer trop fort. Si les blessures finissaient par se refermer, ou s’il fallait vivre avec les cicatrices, parfois cachées, […]

La poésie de Walt Whitman.

Un #lundipoésie éternel avec les textes de Walt Whitman et plus particulièrement son recueil « Leaves of grass » et le poème chéri « Song of myself »..Une poésie séminale dont les effets persistent durablement et dont la force et la sensualité m’émeuvent à chaque fois.Et un au revoir flamboyant au #juindesfiertés qui s’est achevé hier….« I exist as I am, that is enough,If […]

Danses de guerre, Sherman Alexie.

Traduit de l’anglais par Michel Lederer. « J’ai pensé à la vie de mon père : il avait six ans quand son propre père a été tué à la Seconde Guerre mondiale. Puis sa mère, atteinte de tuberculose, est morte quelques mois plus tard. A six ans, mon père était vidé, détruit. Sous maints aspects, il n’a […]

Surtout rester éveillé, Dan Chaon.

Traduit de l’anglais par Hélène Fournier.  « Ce genre de choses va peut-être s’accumuler de plus en plus, me dis-je. De plus en plus, il y aura des choses que je ne pourrai jamais expliquer à personne. De plus en plus, je me retrouverai perdu sur un parking à quatre heures du matin, en train de […]

Folles nuits, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban.  « Il pensait parfois qu’il s’était réveillé dans le corps de son vieux père, qu’il avait méprisé dans son enfance. Il est terrible de se réveiller dans le corps de son vieux père que l’on a méprisé dans son enfance. Une blague très cruelle mais néanmoins très appropriée. »  On continue avec […]

L’adjointe infernale, Amy Stewart.

Traduit de l’anglais par Elisabeth Kern.  « Je me demande pourquoi on s’acharne à engager des hommes comme adjoints, puisque les dames sont maintenant capables de courir après les détenus et de les arrêter sans l’aide de personne ! conclut-il en riant. »  Constance Knopp est l’adjointe du shériff du New Jersey… ce qui en 1916 est soit une incongruité – […]

Les chutes, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban.  « Il comprenait le charme primitif, maléfique, des Chutes: il commençait à éprouver de nouveau l’attirance sinistre qu’il avait ressentie des années auparavant, à l’adolescence, lorsque ses émotions étaient plus brutes, plus proches de la surface. Cette impression de dissolution, de perte, de panique, très voisine de ce que l’on ressent […]

Celui qui va vers elle ne revient pas, Shulem Deen.

Traduit de l’anglais par Karine Reignier-Guerre.  « Pour être un bon élève hassidique, puis devenir un bon fidèle hassidique, les jeunes garçons devaient prêter la plus grande attention aux questions posées par les rabbins et taire toutes celles qui leur venaient à l’esprit. » L’auteur, juif hassidique de la communauté skver connue pour ses coutumes extrêmes, témoigne de […]

Petite soeur mon Amour, l’histoire intime de Skyper Rampike, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’américain par Claude Seban.  « Quel mystère ! A l’âge de huit ans, Skyler put constater l’illogisme suprême du monde adulte : sa petite sœur avait le pouvoir de conférer l’ »exceptionnalité » à ceux, inconnus compris, qui gravitaient dans son orbite, alors qu’elle-même était timide, doutait d’elle et craignait de tomber sur la glace, comme tous les patineurs. Si […]

L’homme de Kiev, Bernard Malamud.

Traduit de l’anglais par Solange et Georges de Lalène.  « Son sort lui donnait la nausée. A peine échappé de la zone de résidence, il avait été pris au piège et jeté en prison. Depuis sa naissance, un cheval noir l’avait poursuivi : cauchemar juif. Qu’était un Juif sinon une perpétuelle malédiction ? Les Juifs, il en […]