The feast, Margaret Kennedy.
Faber Books
Angleterre, 1947. Dans une petite pension de famille au bord de la côte, des vacanciers tentent d’oublier la pénurie d’après-guerre et leurs soucis le temps de leur séjour. Entre la famille qui tient le lieu, les employés, un chanoine apoplectique et sa fille éprouvée, une écrivaine sulfureuse et son chauffeur, une femme égoïste et ses trois filles effacées, une famille aux enfants plus qu’entreprenants, un couple à l’affection perdue, une gouvernante à langue de vipère… les relations et rivalités se nouent. Elles révèlent peu à peu les vices et les bontés de chacun. Elles soulignent aussi combien les rapports de classe sont en train de se transformer.
Quel plaisir que cette lecture !
On sait dès les premières pages qu’un glissement de terrain va littéralement engloutir cette pension de famille et que si certains personnages mourront d’autres réchapperont. Du coup, toutes les pages sont animées d’une tension latente qui vient contraster avec les moments charmants comme avec les personnages déplaisants. Tous les participants du drame sont saisissants d’existence : j’ai l’impression de les avoir bien connus et j’ai comme envie de prendre des nouvelles des rescapés…
Merci @readreadbird pour ta chronique du Festin (publié @edlatableronde et traduit en français par Denis Van Moppes) qui m’a orientée vers ce bouquin !