Tous tes enfants dispersés, Beata Umubyeyi Mairesse.
@editionsautrement
« Posséder complètement deux langues, c’est être hybride, porter en soi deux âmes, chacune drapée dans une étole de mots entrelacés, vêtement à revêtir en fonction du contexte et dont la coupe délimite l’étendue des sentiments à exprimer. Habiter deux mondes parallèles, riches chacun de trésors insoupçonnés des autres, mais aussi, constamment, habiter une frontière. «
Entre le Rwanda et la France, les liens d’une famille persistent, noués entre douleurs et silences. Immaculata la grand-mère, Blanche la mère et Stokely le fils héritent d’histoires riches et violentes avec lesquelles ils vont construire leurs vies. Le dialogue entre générations est essentiel mais tortueux.
J’ai découvert ce livre grâce @lesvoyagesheures qui nous embarquait en février pour le bookclub #cemoiscionlit d’@palir_au_soleil !
J’ai aimé ces voix qui se croisaient et racontaient une histoire où les identités étaient complexes, fragmentées.
Je suis pourtant restée un peu loin et ce récit a manqué de fluidité pour moi. Je lirai un autre roman de cette auteure pour voir si j’accroche plus.
