Une famille presque normale, M. T. Edwardsson.
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne.
« Je me suis endormi avec une grosse boule dans la poitrine à cause du fossé qui s’était creusé entre Stella et moi, entre ceux que nous étions jadis et ceux que nous étions devenus, entre les images que j’avais de nous et la réalité telle qu’elle se présentait aujourd’hui.«
Une jeune femme de 18 ans est accusée de meurtre. Le livre rapporte en trois parties comment cet événement va à la fois faire imploser et revivre une famille : le père, pasteur de son état, la mère avocate et l’adolescente en question.
J’ai trouvé ce polar très agréable à lire : il y a de la tension, des retournements de situation bien sûr mais – surtout- l’auteur prend le temps de descendre dans la psychologie des personnages en les montrant dans toute leur complexité.
La partie du père m’a semblé la meilleure et la plus convaincante et elle est très bien utilisée dans le récit.
Livre lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2020