La poésie de Hawad

Pour ce #lundipoésie je partage avec vous les textes d’un poète touareg, Hawad.
Je viens de découvrir sa poésie et j’ai été emportée par ses textes. Il est également romancier et peintre et rassemble ses créations sous le mot-ombrelle de « furigraphie ».

Nourri à la fois par son éducation nomade et son apprentissage du soufisme, j’ai le sentiment que ce poète écrit des textes qui s’échappent, qui cavalcadent au-delà des pages portés à la fois par une énergie vitale pleine de rage et une aspiration spirituelle.
Je vous laisse découvrir son écriture !
J’ai choisi un extrait du poème « Le coude grinçant de l’anarchie » qui date de 1998.

« Par la sainteté,
Cervelle et crottin de mon ânesse,
Je te le jure à toi mon frère,
Triste hibou solitaire, compagnon,
Je te jure qu’il nous reste encore
Les tétons de feu de la parole
Pour nourrir la résistance
Des causes du monde
Déjà perdues.
«