La poésie d’Alejandra Pizarnik
Un #lundipoésie à la découverte des textes d’Alejandra Pizarnik, auteure Argentine torturée à la vie bien courte.
Une poésie en prose qui semble lutter pour dire ce qui traverse l’esprit et le cœur avec clarté et honnêteté.
J’ai sélectionné deux extraits du poème écrit en 1964 et qui donne son nom au recueil : Extraction de la pierre de folie. (C’est initialement le titre inquiétant d’un tableau de Hyeronimus Bosch). La traduction est de Jacques Ancet.
« Je parle comme ça parle en moi. Pas ma voix qui s’efforce de ressembler à une voix humaine mais l’autre qui témoigne que je n’ai cessé d’habiter dans les bois.«
« Chaque heure, chaque jour, je voudrais n’avoir pas à parler. Figures de cire les autres et moi surtout, qui suis plus autre qu’eux. Je ne cherche rien dans ce poème sauf dénouer ma gorge.«
Un immense merci @unjournaldelecture qui par son post m’a ouvert la porte sur l’écriture de cette auteure. Merci pour ce cadeau inattendu.