La fille sans peau, Mads Peder Nordbo.
Traduit du danois par Terje Sinding.
« Ce qu’il était venu chercher à Nuuk entre les fantômes de son père, de Tine et d’Emily, c’était peut-être ça. Une façon de rompre avec tout, de se frayer un chemin à travers les débris de sa vie… Quelque chose de nouveau. Une lueur de vie. Une énergie retrouvée.«
Au cœur du Groenland on découvre un corps pris dans la glace et en parfait état. Le lendemain le corps a disparu et l’agent de police qui le gardait est retrouvé mort éviscéré à l’aide d’un couteau traditionnel. Ce crime résonne particulièrement car, 40 ans plutôt, des hommes suspectés d’abuser de leurs filles ont été tués de la même façon sans qu’on retrouve jamais le meurtrier.
De retour au Groenland sur les traces d’un père fantôme, un journaliste va rouvrir cette enquête non-résolue en s’associant à une jeune chasseuse au passé violent.
Un polar arctique, pourquoi pas – même si je commence à en connaître les passages obligés… et que ce roman les aura largement empruntés.
Tout est là en effet : deux enquêtes en parallèle sur des périodes différentes, deux personnages centraux avec de vraies aspérités, des sujets de société qui indignent, une pointe de géopolitique, des rebondissements… mais il manque tout de même quelque chose.
J’ai trouvé l’écriture parfois inutilement confuse et parfois d’une platitude saisissante; je ne sais pas si c’est une question d’écriture ou de traduction.
Je lirai donc le prochain polar de cette série (pas encore traduit en Français mais déjà disponible en anglais sous le titre Cold Fear) en espérant que le style s’améliore car j’ai vraiment accroché à ces personnages et je ne demande qu’à être emportée dans un bon polar !
Livre lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2020